Effets visuels : 2017 – Une année de consolidation des retombées économiques du secteur

Le Bureau du cinéma et de la télévision du Québec (BCTQ) a dévoilé ce matin les résultats des volumes de contrats 2017 du secteur des effets visuels compilés par la firme KPMG. Avec un volume de contrat estimé à 262M$ réparti sur 166 projets locaux et internationaux, le secteur se stabilise près de son record de 2016 estimé à 278M$.

Ainsi, ce sont plus de 18 400 plans qui ont été réalisés au Québec pour des productions prestigieuses telles que Blade Runner 2049 (gagnant de l’Oscar des meilleurs effets visuels en mars 2018), Star Wars : The Last Jedi, Valérian et la Cité des mille planètes ou encore Hochelaga, terre des âmes.

L’annonce a été faite par Pierre Moreau, Président-directeur général, en introduction du panel du BCTQ lors d’effects MTL. Ce panel réunissait 4 producteurs étrangers venus rencontrer les studios québécois dans le cadre de la 4ème édition de la tournée VFX du BCTQ, une des nombreuses activités organisées par le Bureau pour contribuer au développement économique de l’industrie audiovisuelle.

« Le secteur a connu une croissance de 27% par an entre 2009 et 2016.Cette année confirme la solidité de l’écosystème en maintenant un niveau presque record du volume de contrats. Cet écosystème se classe parmi les plus créatifs et les plus performants de la planète et offre de nombreuses opportunités aux plus de 2 600 professionnels québécois » déclare Pierre Moreau.

« Le Québec, grâce à son savoir-faire innovant, ses écoles spécialisées, ses artistes de talent reconnu et ses mesures incitatives compétitives et prévisibles, a réussi à se tailler une place enviable dans le peloton de tête de l’industrie mondiale des effets visuels. Et le défi demeurera toujours d’alimenter le bassin de main-d’œuvre pour poursuivre cette croissance exceptionnelle.» ajoute Émilie Dussault, Directrice générale de MPC Film.

Le BCTQ anticipe une reprise de la croissance du volume de contrat pour l’année 2018 avec la poursuite de projets d’expansion et l’arrivée de nouveaux studios au Québec.